Impulsion de réussite : soyez moins tolérant !
Vous vous étonnez peut-être de ce titre. Ne devrions-nous pas être tolérants envers les autres ? Notre nouvelle impulsion pour le succès résume les limites que l'on peut fixer en tant que leader en matière de tolérance.
Ne devrions-nous pas être tolérants envers les autres ? Oui, bien sûr. Mais dans le leadership et les relations personnelles, il y a aussi un autre côté de la médaille : "Vous obtenez dans la vie ce que vous tolérez".
C'est une sagesse ancienne et vraie. Si vous tolérez certains comportements négatifs chez les autres, vous en aurez davantage dans votre vie. Prenons un exemple : Si vous tolérez que quelqu'un soit toujours en retard, cette personne continuera à ne pas être à l'heure. Et vous serez de plus en plus entouré de personnes qui se comportent de la même manière. Il ne s'agit pas ici de la manière dont vous "éduquez" les autres, mais de ce que vous devriez laisser entrer dans votre vie en tant que leader. Car si vous tolérez trop de choses négatives, vous n'aurez plus de place pour les choses importantes qui vous font avancer.
"D'où viennent donc les différences de seuil de tolérance entre les personnes ? Eh bien, comme beaucoup de choses, cela vient en grande partie de l'empreinte de notre enfance. Et comme toutes ces empreintes, vous pouvez les modifier vous-même de manière ciblée. Voici trois questions qui vous permettront d'influencer concrètement votre seuil de tolérance :
- "Où est-ce que je suis toujours trop tolérant ?"
Il existe des schémas très différents quant aux endroits où l'on est trop tolérant. Il peut s'agir de certains comportements chez vous. Ou bien vous faites preuve d'une trop grande tolérance dans des situations bien précises avec les autres. Ou bien vous êtes très tolérant envers certaines personnes, quoi qu'elles fassent.
Dans un premier temps, il est important de reconnaître à quels endroits apparaissent vos différents points de tolérance. - "Quelles sont les conséquences négatives de cette tolérance ?"
Il s'agit ici de comprendre à quoi mène votre grande tolérance dans certaines situations (voir point 1). Une bonne question d'aide est la suivante : "Que se passerait-il si je n'étais plus aussi tolérant à ce moment-là ?"
Peut-être auriez-vous plus de temps, seriez plus productif, auriez moins de distractions, réaliseriez plus de choses, auriez plus de temps à consacrer à d'autres personnes qui vous sont chères, et ainsi de suite.
Souvent, nous sous-estimons dramatiquement les conséquences négatives d'une trop grande tolérance. - "Où sont mes lignes rouges ?"
Dans la troisième étape, il est crucial que vous preniez la décision de savoir à quels endroits et avec quelles personnes vous ne ferez plus preuve de tolérance.
Il est important de savoir qu'une trop grande tolérance ne nuit pas seulement à vous-même, mais aussi à ceux envers qui vous êtes trop tolérant.
Par exemple, si vous répondez toujours à toutes les questions, vous éduquez les gens à ne plus réfléchir par eux-mêmes. Cela n'aide personne.
Voici donc trois questions utiles qui vous aideront à en faire plus tout en aidant les autres à se développer. Et n'oubliez pas : la marge entre trop et pas assez de tolérance est relativement étroite.
Auteur :
Volkmar Völzke est un maximisateur de succès, auteur de livres, conseiller, coach, speaker.www.volkmarvoelzke.ch